Le Sexe qui Parle

Le sexe qui parle

Le Sexe Qui Parle est sorti en salle 1975

Le Sexe Qui Parle, c’est clairement un film qui respire les années 1970, une époque où le cinéma français a commencé à jouer avec les limites de la pudeur sans se prendre trop au sérieux

Ciné Beverley

Le Sexe Qui Parle, est réalisé par Frederic Lansac, ce film s’inscrit dans la vague des productions érotiques de l’époque, un peu comme une cousine éloignée d’”Emmanuelle”, mais avec son propre style. Bon, attention, on est loin d’un chef-d’œuvre, mais c’est un bon exemple de ce que le public aimait à l’époque : du glamour, de l’exotisme et une pincée de légèreté.

L’histoire, c’est un peu prétexte, mais bon, on va faire avec. On suit une jeune femme, jouée par Sylvia Bourdon, qui enchaîne les rencontres et les expériences intimes dans des décors de rêve. Des plages paradisiaques, des villas luxueuses, bref, le grand fantasme des années 70. Le scénario, c’est pas vraiment le point fort du film, mais il faut avouer que c’est pas non plus ce qu’on vient chercher en regardant ce genre de production. C’est plus une ambiance, un mood, tu vois ?

Bon, soyons honnêtes, Le Sexe Qui Parle, c’est pas du cinéma d’auteur. Les personnages sont un peu clichés, et l’intrigue, bah… elle est là pour justifier les scènes de sensualité. Mais bon, c’est aussi ce qui fait son charme. Frederic Lansac, il sait y faire pour créer une atmosphère chic et glamour, avec des plans soignés et des décors qui font rêver. C’est un peu comme regarder un magazine de mode des années 70, mais en version cinéma.

Et puis, il faut le dire, le film assume totalement ce qu’il est : un divertissement léger, sans prétention. On est pas là pour se prendre la tête, mais pour se laisser porter par l’ambiance et les jolies images. C’est un peu comme un voyage dans le temps, une plongée dans une époque où la sexualité commençait à être abordée avec plus de liberté, mais toujours avec une certaine élégance.

À l’époque de sa sortie, le film a fait parler, comme pas mal de productions érotiques de l’époque. Sylvia Bourdon, l’actrice principale, était déjà une figure connue du genre, et sa présence a sans doute aidé à attirer le public. Ce qui est marrant, c’est que malgré son côté un peu osé, le film est passé dans des salles grand public. Ça montre à quel point les mentalités avaient évolué à l’époque. Aujourd’hui, ça peut faire sourire, mais à l’époque, c’était plutôt audacieux.

En résumé, Le Sexe Qui Parle, c’est un peu comme une madeleine de Proust pour les amateurs de cinéma érotique vintage. C’est pas le film du siècle, mais c’est un bon exemple de ce que les années 1970 avaient à offrir en matière de sensualité à l’écran. Si t’es curieux de découvrir cette époque ou si t’es juste fan de ce genre de films, ça vaut le détour. Mais si tu cherches une intrigue profonde ou des personnages complexes, passe ton chemin. C’est un film qui se regarde avec le sourire, sans trop se poser de questions.

La Cambrioleuse avec Clara Morgan

Author: Battlestar